Polar aux références hitchcockiennes évidentes sans pour autant qu'elles soient singées, « La Mort aux enchères » se regarde sans déplaisir à défaut de passionner. Ce n'est pas la première fois que je fais ce constat devant un film de Robert Benton : le gars connaît son métier et se débrouille toujours pour offrir deux-trois scènes sortant du lot, mais que ce soit la relation entre Roy Scheider et Meryl Streep (tous deux corrects, sans plus) ou l'intrigue en elle-même, pas forcément mal ficelée et comportant même quelques aspects intéressants, notamment sa dimension psychanalytique, nous ne rentrons jamais réellement dans cette enquête pourtant plutôt originale. Honnête donc, mais oubliable.