Il y a de quoi être séduit au premier abord par "La Mouche 2". L'ambiance, la mise en scène sont soignées, la dimension étrange du propos faisant son effet. De plus, le film semble vse diriger vers une autre direction que le précédent opus, avec un scénario correctement remanié. Hélas, la suite ne tient pas ses promesses, le résultat s'avérant quasi-identique au précédent sans apporter quoi que ce soit, la maestria de David Cronenberg en moins, qui plus est. Reste quelques belles idées permettant de capter partiellement notre attention, et ce même si l'inévitable histoire d'amour s'avère assez prévisible, sans être aussi risible qu'on pouvait craindre, Eric Stoltz et Daphne Zuniga montrant une certaine fraicheur permettant. Dommage que Chris Walas ait jugé utile de terminer sur une course-poursuite de quasiment une demi-heure, certes pas mal foutue mais sentant fortement le "sous-Alien de série B". Sans oublier un déchainement de violence crasse faisant basculer le film à un niveau vraiment bas, à l'image d'une fin assez navrante (et ce même nous y étions préparés). Une suite qui aurait pu sans mal ne jamais voir le jour, bourré de défauts la plaçant à des années-lumière de son modèle, mais dont on conservera quelques images et un décor plutôt réussi : à vous de voir.