Le film nous plonge dès ses premières images dans un univers absurde et fascinant qui captive immédiatement. On se croirait d’abord parachuté dans une œuvre oubliée de Terry Gilliam, dans une œuvre située entre le fantastique et le burlesque. Mais à vrai dire, la comparaison ne tient pas bien longtemps, car le film s’avère totalement inclassable et ne ressemble finalement à aucun autre. William Peter Blatty mêle les genres avec un talent évident et rare, en s’appuyant sur un scénario tout à fait imprévisible et surprenant. Les rires les plus francs se confondent ici avec des questionnements philosophiques et des inquiétudes profondes.
La Neuvième Configuration est un film unique et fourmillant d’idées, dont la découverte fut un réel plaisir, et que je vous invite donc chaudement à voir.
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