Avec un poignée de dollars, Romero réalisa "Night of the living dead" et posa par la même occasion les bases du survival zombiesque : une ambiance claustrophobe et cruelle, des ennemis déterminés mais débiles, et un scénario anorexique qui ne sert qu'à justifier l'aventure. Le réalisateur se centre ainsi sur la psychologie des personnages, limitant l'apparition des zombies et par conséquent leur maquillages qui vieillit à l'écran... Mais le tout ne demeure pas kitsch comme beaucoup de films d'horreurs des 60's, et conserve un fond politique intéressant pour le genre, critiquant entre autre le racisme aux USA. Un classique à voir.