Je me souviens qu’encore récemment, en 2012, les critiques du « Cercle » de Canal+ se touchaient littéralement en parlant de la magnificence et de la perfection de ce film… devant mes yeux médusés d’incompréhension.
Il doit y avoir une drogue dans ce film à laquelle on a dû me sevrer à mon insu car à chaque fois que j’entends quelqu’un parler de ce film c’est la même transe, état qui m’est totalement étranger. Désolé, mais ce film me barbe puissance 10.
Je ne vois même pas ce qu’on lui trouve. Oui, c’est bien cadré et il y a une jolie photo… OK… Mais ce n’est pas le premier film à parvenir à ça. Non ?
Robert Mitchum ? Sûrement est-ce là le premier vrai bon bad guy de l’histoire du cinéma US, je le conçois. Mais bon, moi j’en ai vu tellement d’autres avant d’aller me plonger dans cette « Nuit du chasseur » que l’appréciation de la chose n’est que purement intellectuelle, et pas sensorielle.
Le pire, c’est que cette histoire je la trouve lente et pénible à se dérouler, démonstrative à outrance dans ses démarches… Logique pour l’époque… Mais je ne comprends pas qu’on s’en émeuve aujourd’hui comme un summum de subtilité.
Comme quoi, le pouvoir de la raison…