Un promoteur immobilier veut établir un hôtel sur l'ile du chat, réputé pour ses légendes à base de morts-vivants. Accompagné de sa petite amie et d'un navigateur, ils se rendent sur place, sans se rendre compte des risques qu'ils prennent.
Dès les premières minutes, le film ne trompe pas sur la marchandise ; c'est du cul avec des zombies. Dans ses 200 films, Joe d'Amato a tourné un paquet de pornos, dont celui-ci, on a une scène où Mark Shannon, le promoteur qui arrive près des lieux, va se taper deux prostituées dans une partie à trois clairement pas simulée. Il y a aussi un moment hallucinant où George Eastman, le navigateur, décide de tuer le temps en allant dans un cabaret où il est seul, avec une très belle femme sur scène, à poil bien entendu, s'enfile (à la verticale) une bouteille de champagne, à tel point qu'avec les va-et-vient, la mousse déborde !
On a aussi Laura Gemser, plus connue pour avoir été Black Emanuelle, mais qui elle n'a aucune scène porno, sinon simulée, aussi expressive qu'un palmier, et aussi et surtout de l'horreur. D'Amato est un filou, le film (et le titre) surfe allègrement du côté de George A.Romero, et la pauvreté des moyens est compensé par une volonté évidente d'en donner le maximum. En scènes érotiques et porno, avec du poil et de la moustache, mais aussi dans la représentation putride des morts-vivants, qui sont tout blancs avec des pustules.
On voit que c'est tourné sur les iles, Dominicaines en l'occurrence, pour donner au film quelque chose de mystique, mais c'est clairement pas à la portée des plus jeunes. En tout cas, c'est moins mauvais que les deux autres films de d'Amato que je connaissais, mais c'est pas brillant.