Bruxelles, je t'aime...

Si l'idée de départ à déjà été vue et revue, ce film parvient à renouveler ce genre du "lambda pris au hasard dans un engrenage avec peu de temps et de moyens pour s'en sortir..."

Déjà, par la mise en scène de Michiel Blanchart qui s'avère toujours efficace tant dans les scènes d'action que celles plus simple d'exposition. Caméra très mobile, mais pas gerbante comme tant de production du genre, découpage efficace qui laisse s'installer l'action, pose sur le suspense, parfait.

L'histoire, très simple, a le mérite d'être très dynamique, sans baisse de régime pénible, sans exposition inutile, se concentrant sur cette fuite en avant, cette survie nocturne.

Ensuite, les personnages sont suffisamment creusés en quelques informations rapidement énoncées, hormis qui Romain Duris peut être trop à contre-emploi, mais ça passe, le reste du casting est un sans faute, les méchants sont des gueules, avec Thomas Mustin qui fiche les miquettes, mais surtout, c'est notre héro de la nuit Jonathan Feltre qui déchire tout, on est direct en empathie avec lui et on le soutien tout le long.

Ce métrage donne vraiment envie de découvrir le précédent film de Michiel Blanchart, et d'attendre les suivants !