Une jeune femme se réveille dans un banc, sur Paris, sans savoir qui elle est ; elle semble avoir perdu la mémoire d'un seul coup, et si elle a encore quelques papiers dans son sac lui disant qui elle est, elle doit reconstruire sa vie, en particulier amoureuse.
Le film a beau être adapté d'une bande dessinée à succès publiée dix ans plus tôt, j'y vois avant tout une version cachée de Amélie Nothomb ou Virginie Grimaldi dans le côté tendre bonbon de cette histoire, incarnée par l'adorable Sara Giraudeau, qui va aller de mal en pis en découvrant qui elle était, jusqu'à rechercher ses géniteurs.
On retrouve aussi Grégoire Ludig, son patron (chez Gibert) et amant, ainsi que Pierre Deladonchamps qui incarne un réparateur informatique nommé Moby Dick, et dont la barbe ne lui va pas du tout tant elle ressemble à un postiche.
C'est vraiment sympatoche comme tout, sans prétention aucune, et ça n'est pas avec premier film que Murielle Magellan confirme qu'elle est une cinéaste ; si elle apporte parfois des idées bienvenues comme des cases de bande dessinée pour suggérer un rêve ou de légers accélérés dans la démarche de Sara Giraudeau dans un Paris étrangement vide, ses idées de split screen sont assez grotesques, et la mise en scène est extrêmement plate.
Je pense que j'oublierais assez vite le film, mais durant la projection, ça reste mignon, surtout parce qu'il y a une gentillesse bienvenue sans être nunuche, mais rien qui reste dans les rétines.