27 juillet 1890, à Auvers-sur-Oise, Vincent Van Gogh se tire dessus à l’aide d’un pistolet dans un champs. Il décède de ses blessures deux jours plus tard… A l’été 1891, le facteur Joseph Roulin, un ami du peintre disparu, charge son fils, Armand, de remettre une lettre, retrouvée dans la chambre de l’artiste, à Théo Van Gogh, son frère, en mains propres à Paris…
La prouesse technique est bluffante, le rendu (notamment le mouvement) est magnifique. Ce film est une petite merveille esthétique. Les souvenirs en noir et blanc sont absolument remarquables. Bref, ce film est un régal pour les yeux.
On va donc suivre Armand Roulin qui va voyager sur les lieux qui ont marqués la vie du peintre duquel il a, au départ, une bien piètre opinion. Il va rencontrer ceux qui ont côtoyé l’artiste, de près ou de loin, et il va tenter de comprendre les raisons qui ont poussé cet homme à vouloir mettre fin à ses jours. C’est captivant et passionnant. Cette lettre qui n’est jamais arrivée à son destinataire tout comme l’œuvre de ce génie qui n’est pas arrivée aux yeux du plus grand nombre de son vivant.