La Piel que Habito (étonnant d’avoir gardé le titre original) se révèle être assez différent des autres films de Pedro Almodovar puisque pour une fois celui-ci s'essaye au fantastique, ou plus exactement à l'anticipation scientifique...
Le problème c'est que j'ai vraiment eu du mal à le suivre sur ce projet pendant une bonne moitié du film... Entre ce tigre à la limite du ridicule, les scènes d'action mal foutues et des flash-back un peu déroutants, il y a de quoi rester perplexe...
Heureusement, la beauté aussi sublime qu'énigmatique de l'actrice principale (Elena Anaya), comme l'atmosphère glauque de ce thriller, parviennent à intriguer...
Et finalement, la seconde partie révèle tout l'intérêt de ce long-métrage, réussissant même à émouvoir.
Relativement violent et parfaitement immoral, La Piel que Habito, de par son esthétisme et son originalité, parvient cependant à marquer les esprits malgré sa froideur...