La piel que habito par Florian Bodin
Mon premier Almodovar, et sûrement pas le dernier.
Rarement il m'a été donné de voir quelque chose d'aussi abouti d'un point de vue scénaristique.
J'adore quand on joue avec moi, qu'on me fasse croire à telle chose, et qu'on brise toutes les idées que je me faisais en me réorientant sur une piste complètement différente. Pour qu'au final, je soit subjugué par une situation complètement dingue à laquelle je ne pouvait croire, à un twist final qui laisse sans voix, et qui ici, laisse vraiment sur un goût très bizarre. On se demande qui à pu inventer un truc pareil, à part la folie humaine.
Et je ne parle pas de la magnifique réalisation, de ces plans simples, sans aucunes fioritures, très net, ou tout est parfaitement à sa place. Je ne parle pas non plus de la capacité incroyable d'Almodovar à instaurer un sentiment de stress, de panique, de malaise. Et je ne parle pas non plus du magnifique jeu de Banderas, enfin de retour.
Ce film est tout simplement sublime.
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