" Singe ne tue pas Singe"
10 ans après la révolte des singes, les humains tentent de survivre et s'apprêtent à combattre pour la place d'espèce dominante à San Francisco...
Un des films très attendus de l'été 2014, après un premier opus réussi.
Cette suite propose donc une ellipse de temps intéressante pour retrouver nos héros simiesque dans une nouvelle dynamique et avec une communauté TRES développée, habitant la fameuse forêt. Menacés par une groupe de survivants humains, les enjeux et conflits se développent pendant deux heures, à coups de mitraillettes et d'explosions.
Le film n'est pas exempt de défauts, mais il remplit toutefois son rôle.
Les - :
- Un manichéisme quasi inévitable, notamment dans la seconde partie du film
- Des humains concons, qui sont très épargnés pendant les scènes de bataille, en tous cas à l'image, alors que les singes explosent dans tous les sens. (?pourquoi?)
- 1h40 aurait été tout aussi satisfaisant, en introduisant plus rapidement l'histoire, on est pas débiles on comprend vite et bien si c'est bien expliqué.
- Salle bondée mais très calme, sauf le gongol avec son portable à côté et les deux niaises qui rient quand il se passe rien.
- Trop d'explosions boumboum sur la fin pour coller à l'mage des blochkbusters actuels, qui n'étaient pas forcément nécessaires.
- Une histoire un peu convenue
Les + :
- Le plaisir de retrouver les singes du 1er film, un peu plus "vieux" et affirmés.
- La beauté et l'ambiance des décors. Magnifique forêt et village des singes.
- Caesar ! Personnage charismatique et imposant, pourtant en totale modélisation 3D, superbement incarné en motion capture par Andy Sirkis.
- Les effets de textures et d'animation, les incruste 3D et les décors modélisés. Une ensemble très cohérent et ambitieux pour un résultat efficace
Au final, un film qui remplit le cahier des charges des blockbusters estivaux, distrayant et varié, qui en met plein la vue et nous amène doucement mais sûrement vers un monde post-apocalyptique où les singes parlent comme les humains et sont l'espèce dominante.
Les aficionados reprocheront les parti-pris de Matt REEVES qui ne permettront certainement pas de retrouver l'ambiance SF de la saga d'origine. Nous aimerions certainement que les choix artistiques des suites s'éloignent un peu des convenances Hollywoodiennes pour trouver une image peut-être plus engagée et nouvelle mais cela a peu de chances de se produire soyons honnêtes...