Un virus créé pour vaincre l'alzheimer a détruit l'essentiel de l'Humanité et rendu un groupe de singes intelligents. Sous la direction de César, ils vivent dans la forêt, mais se heurtent à une colonie de survivants humains basés à San Francisco et dirigés par Gary Oldman. César et un humain tentent de maintenir la paix, car le territoire des singes compte une centrale hydroélectrique que les humains ont un besoin vital de remettre en service. Mais il y a des faucons dans les deux camps. Notamment Koba, un singe qui déteste les humains. Il s'introduit dans la base, apprend à manier les armes, assassine César et excite ses congénères à la guerre. Le savant humain retrouve César à moitié mort. Comme tout bon héros américain, César va affronter Koba avec une balle dans l'épaule. Les humains se retirent face aux singes, mais malgré l'amitié qui est née entre le savant et le chef singe, la guerre a bel et bien commencé.

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Du bon et du moins bon. Un film sérieux, avec de belles idées, notamment dans la description de la communauté singe, primitive mais plutôt disciplinée, là où les humains, suréquipés, sont incapables de s'écouter en groupe et moins ouverts. Des singes qui communiquent par signes (sous-titrés), mais qui commencent à parler. Des scènes trop faciles sur la fin, notamment le duel Koba-César, trop long et invraisemblable, et ce personnage si intéressant se perd dans les clichés de la masculinité hollywoodienne (notamment ce fameux "Non, tout est de ma faute" qui a le don de m'exaspérer).

Après, j'ai beaucoup pensé à "The dark knight", pour le ton sérieux, l'histoire bien construite quoique pas bien nuancée si on y réfléchit un minimum. L'opposition entre César et Koba relève de l'opposition naïve entre le tyran et le bon souverain. La 3D n'apportait clairement rien au film. La bande-son est aussi très mélangée : par moment on trouve des effets qui font SF à l'ancienne, mais dès qu'une scène de guerre point le bout de son nez, on retombe dans le bon vieux combo violons-percussions hanz-zimmerien, et ça flingue tout.

Ha, et je commence sérieusement à en avoir marre de retrouver Kodi Smit-McPhee toujours dans le même rôle d'enfant autiste vulnérable, mais doté d'une grande sensibilité artistique. Il compte jouer ce rôle toute sa vie ou quoi ?

Pas une honte, ni un chef d'oeuvre. Un bon scénario qui tombe dans quelques poncifs hollywoodiens.
zardoz6704
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le 17 août 2014

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