Un film ridicule dans la lignée du second volet, sans inspiration en témoigne une n-ième figure christique sur fond de ralentis interminables entre César crucifié et le gorille Judas qui fini par se repentir en souvent les fesses poilues du messie, avant de se laisser mourir car il fallait bien prendre la pose.
Alors il y a Woody qui aurait pu fonctionner avec son personnage qui fini victime de sa propre politique de conservation, mais le tâcheron aux commandes ne peut s'empêcher de lui faire faire un discours moral de comptoir sur les singes, les Hommes, la nature tout ça ......
Il a même le mauvais goût d'une citation douteuse d'"Apocalypse Now" dans laquelle Woody fait son baroud d'honneur de cabotin.
On aurait pu avoir une grande épopée avec les héros mythologiques du récit fondateur, au lieu de ça nous avons des singes qui cabotinent et béguaient, sérieusement je ne comprends pas l'intérêt de les faire parler alors qu'ils paraissent bien plus à l'aise dans le langage des signes, choix pertinent auquel c'étaient un minimum tenus les précédents volets. Mais ici c'est la foire de la phrase hâchée, insupportable. ( ils froncent toujours les sourcils aussi)
Une persistance également du modèle familial américain auquel ils ont osé ajouter que dis-je, commettre ! un coup de foudre entre chimpanzés sous une cascade, digne des pires téléfilms à l'eau de rose.
Finalement cette trilogie ne nous narre pas l'émergence et la suprématie d'une nouvelle espèce dominante, mais plutôt la réussite coloniale de la culture américaine qui s'exporte désormais inter-espèce.