Un film vraiment plaisant à regarder, même si le récent A Bout Portant m'avait plus emballé.
Cette année 2011 montre que le thriller français se porte à peu près bien, ce qui n'était pas arrivé depuis quelques temps. C'est toujours bon à prendre.
La Proie, malgré ses faiblesses scénaristiques et ses seconds rôles peu convaincants, a le don de nous maintenir devant l'écran, notamment grâce à un Dupontel qui crève l'écran à chaque apparition, mais également grâce à un rythme soutenu qui ne nous lâche pas avant le fin mot de l'histoire.
On regrette cependant un manque de finesse dans l'écriture : les événements s'enchainent les uns après les autres sans vraiment de transition. Du coup, le long métrage n'évite pas tout le temps les lourdeurs et l'histoire manque parfois de fluidité.
N'oublions pas non plus l'enquête menée par les Gendarmes, qui passent vraiment pour des gros benêts alors que l'évidence est sous leurs yeux.
Dupontel à Taglioni : "Il vous a baisé comme il m'a baisé". C'était pourtant clair bordel !
Bref, au-delà de ça, je ne vais pas jouer les difficiles, car c'est franchement le genre de film qu'on aimerait voir plus souvent en France sur nos écrans.
1h30 de spectacle à un rythme effréné, ça ne se refuse pas.