Résumé : Quatre réalisateurs célèbres vont revisiter 3 épisodes de la série La Quatrième Dimension, en y apportant de la couleur et en restant fidèles à l'originale. Une histoire qui restera inédite car des situations étranges et troublantes s'échappent progressivement de tout contrôle.
Histoire : Warner décide de relancer la série culte de science-fiction des années 50 en proposant un long métrage qui reprend des épisodes cultes de la série. Les quatre réalisateurs en vogue de l'époque sont engagés : Joe Dante, qui vient de finir Hurlements, John Landis du Loup Garou de Londres, George Miller connaît le succès avec les deux premiers Mad Max, tandis que Steven Spielberg est reconnu pour Les Dents de la mer. Le tournage du premier sketch de John Landis commence, démontrant ainsi l'ambition affichée d'une grosse production. Au commencement de l'épisode, un accident d'hélicoptère entraîne la mort de l'acteur principal et de deux enfants, et un procès plonge l'équipe dans des difficultés juridiques. Steven Spielberg se dispute avec John Landis, qui finit l'épisode, mais entache le film qui est sur le point de s'arrêter. John Landis sera acquitté et les trois autres épisodes seront tournés. Après le tournage, les accidents ont diminué de 70 % dans les films, et Spielberg a tellement souffert de l'accident qu'il a dû tourner son épisode en 6 jours pour se libérer du contrat. John Landis est le premier réalisateur à avoir été accusé de meurtre lors d'un tournage, et de nombreuses infractions à la législation sur les acteurs ont été constatées. Joe Dante a assuré la supervision de l'intégralité du montage, et seul le premier épisode de Landis est une création originale, les 3 autres sont des remakes. Réalisé avec un budget de 10m$, il engendre plus de 100m$ de recettes, et reçoit le Saturn awards du meilleur second rôle pour l'acteur dans l'avion.
Équipe : La réalisation de Joe Dante, connu pour Gremlins, John Landis connu pour Les blues brothers, George Miller, connu pour Mad max et Steven Spielberg connu pour E.T. La production de John Landis et Steven Spielberg. La musique de Jerry Goldsmith connu pour Rambo. Les effets de Michael Wood connu pour Poltergeist et Paul Stewart connu pour Predator. Côté casting, Dan Aykroyd, Vic Morrow, Scatman Crothers, Bill Quinn, Kathleen Quinlan, Jeremy Licht, Kevin McCarthy, Patricia Barry, John Lithgow.
Avis : Un hommage à la série originale des années 50 comprenant 4 histoires créées par les réalisateurs les plus talentueux d'Hollywood. Bien qu'il y ait des images kitsch, l'ensemble reste fidèle à la série, en commençant par l'ambiance de l'Amérique profonde. En abordant tous les sujets de la série dans un style de conte merveilleux. Une histoire assez banale, et la meilleure, pour un film qui ne parviendra jamais à égaler l'intensité de la série.
Critique : Le logo Warner démarre une musique électrique, avec les personnages sur la route en train de discuter pour se détendre. Dans cet interlude, le sujet crée une scène-choc qui ouvre le générique de la première histoire, mettant en scène un personnage cynique aux idées racistes faisant face aux nazis. Une atmosphère violente et kitsch s'enfonce dans l'irréel, avec des idées incohérentes qui se transforment en une traque infernale. Le personnage victime de ses propos racistes est entraîné dans une traque animée par l'illusion de la série. Le cauchemar terrible est accéléré par les événements dans une boucle effrayante mais peu convaincante. La deuxième histoire se déroule dans une maison de retraite, avec une atmosphère de tragédie qui entame les relations entre les personnages.
La discussion sur la jeunesse éternelle engendre des disputes pour la partie d'un jeu d'enfant. Les artifices d'un univers fantastique conduisent à l'illusion à travers le drame de la vie, avec une vision à peine intéressante. La troisième histoire révèle un personnage égaré en voiture à cause des tensions locales, ce qui provoque un accident. Le trajet se modifie pour accompagner un enfant avec un style qui diffère de la série originale. Le chemin mène à la demeure de l'enfant avec sa famille, dans un dédale qui empire pendant la visite de la maison et accroît la violence. La lente progression se laisse emporter par des visions malsaines, en plongeant dans une horreur incroyable. Les idées effrayantes se dissipent dans une morale sans intérêt. La quatrième histoire démarre en avion lors d'une tempête, où le personnage est pris de panique à cause d'un malaise de l'air.
La situation angoissante permet une immersion totale dans la folie, avec une vision terriblement sombre. Les hallucinations effrayantes s'évanouissent dans un délire énorme qui offre un spectacle angoissant. La paranoïa extrême permet de s'accrocher à la série tout en garantissant les frissons de la situation impressionnante. L'illusion parvient à accomplir un tour de passe-passe violent, qui s'approche du dénouement pour un long final bouclant sur le début de l'aventure, dans un film qui enchaîne les sketches, le premier aborde un sujet qui ne suscite aucun intérêt, le deuxième est plutôt moyen, le troisième divague, et le quatrième relève légèrement le niveau. Les épisodes sont courts, ce qui empêche le développement de l'histoire qui aurait mérité un film entier pour chaque partie, en négligeant l'aspect psychologique qui avait fait le succès de la série originale.
> https://youtu.be/7FADhGSCHGw?si=6dvJOrmVO5qOXEyQ