Giallo à la Grecque
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Les passages entre les meurtres sont dépeints avec une impatience visible où l’on se fiche que l’ombre de la caméra soit visible, mais on en profite pour faire bien voir le Jim Beam. De longs liens lassants entre deux boucheries, des liens d’où toute souffrance semble exclue, comme si elle devait être réservée aux climax.
Les embrouilles sont des geysers peu soigneux, pressés de nous arroser de sang et de traquenards, une attente ennuyeuse vers un dénouement qu’on avait déjà commencé à recycler depuis longtemps à l’époque.
Créée
le 18 mai 2019
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