"La Rivière Rouge" est plus que tout autre LE western typiquement hawksien, soit une peinture sobre d'hommes au travail... et des conflits qui en résultent ! Bien sûr, c'est aussi un film fameux pour son homosexualité "cachée" (Code Hays oblige, ce n'était pas à l'époque facile de traiter d'attirance entre mâles...) - voir la scène célèbre où Monty et John Ireland comparent leurs gros calibres... Howard Hawks décline donc dans "la Rivière Rouge" tous les registres de la passion amoureuse (jalousie, rivalités...) entre les hommes, sans que les femmes s'aperçoivent vraiment qu'elles ne pourront rien y changer. Et nous offre par la même une lecture particulièrement savoureuse des habituelles histoires de cowboys ! [Critique écrite en 1996]

EricDebarnot
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Les meilleurs westerns

Créée

le 6 oct. 2016

Critique lue 417 fois

6 j'aime

Eric BBYoda

Écrit par

Critique lue 417 fois

6

D'autres avis sur La Rivière rouge

La Rivière rouge
Sergent_Pepper
8

In the flame of the father.

Avant le Convoi de femmes et celui des vivres dans Les Affameurs, il y eut le grand film du convoi de bétail, et c’est à Hawks qu’on le doit. Lui qu’on connait plus à son aise dans des espaces clos...

le 24 janv. 2018

27 j'aime

La Rivière rouge
Docteur_Jivago
8

La révolte du fils

Cela faisait déjà une vingtaine d'année qu'Howard Hawks s'était établie à Hollywood lorsqu'il réalise La Rivière Rouge, son premier western, pour nous emmener sur les routes du Texas jusqu'au...

le 21 avr. 2014

25 j'aime

15

La Rivière rouge
Ugly
8

Le vétéran et le pied tendre

Comme souvent dans les films de Hawks, la Rivière rouge est l'histoire d'une amitié, mais une amitié contrariée et chaotique. Ce sont 2 hommes que tout sépare, l'âge comme l'expérience, et Hawks a...

Par

le 19 oct. 2017

22 j'aime

9

Du même critique

Les Misérables
EricDebarnot
7

Lâcheté et mensonges

Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...

le 29 nov. 2019

205 j'aime

152

1917
EricDebarnot
5

Le travelling de Kapo (slight return), et autres considérations...

Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...

le 15 janv. 2020

191 j'aime

115

Je veux juste en finir
EricDebarnot
9

Scènes de la Vie Familiale

Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...

le 15 sept. 2020

190 j'aime

25