Tarnished Angels film de 1957 de Douglas Sirk.
1932, La Nouvelle Orléans : un meeting aérien se prépare avec le célèbre pilote Roger Schumann qui s'est illustré pendant la guerre et va se produire avec sa femme, belle sirène blonde, laquelle s'apprête à sauter en parachute d'abord, pour terminer en chute libre.


L'histoire est inspirée d'un roman de William Faulkner: The Pylon et met en scène un triangle amoureux, puisqu'à ce couple va se joindre un jeune journaliste, qui, littéralement fasciné par ces deux êtres, les héberge chez lui.


Robert Stack incarne avec superbe ce héros dont la seule passion est de voler et flirter avec la mort, alors même que sa femme éperdument amoureuse, saura pour lui, aller jusqu'au bout d'elle-même.


Dorothy Malone c'est LaVerne la sirène blonde qui traîne tous les coeurs après elle mais n'en espère qu'un seul, quant à Rock Hudson, le journaliste fou d'amour pour la jeune femme, il sombre inexorablement.
Un beau mélo sur l'ivresse du danger, ses vertiges et les ravages de la passion à jamais liée à la mort.

Aurea
8
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Ces titres qui me font rêver, Mon Sirk préféré et Traduits mais beaux : je les aime aussi!

Créée

le 19 janv. 2012

Critique lue 1.4K fois

30 j'aime

63 commentaires

Aurea

Écrit par

Critique lue 1.4K fois

30
63

D'autres avis sur La Ronde de l'aube

La Ronde de l'aube
JeanG55
8

The Tarnished Angels

Un ancien as glorieux de l'aviation pendant la première guerre mondiale, Roger, en est réduit à se produire - misérablement - dans des meetings aériens aux Etats-Unis où il prend des risques insensés...

le 19 avr. 2022

12 j'aime

7

La Ronde de l'aube
Alligator
10

Critique de La Ronde de l'aube par Alligator

Un très beau cinémascope noir & blanc. Peut-être pour ma part le plus beau Sirk, esthétiquement parlant, dans le cadrage, dans le mariage savamment photographié entre ombres et lumière et surtout un...

le 11 févr. 2013

8 j'aime

2

La Ronde de l'aube
ChristineDeschamps
8

Critique de La Ronde de l'aube par Christine Deschamps

Je finis mon cycle Douglas Sirk avec un noir et blanc somptueux, sculpté comme un marbre grec, qui pousse jusque dans ses derniers retranchements la logique du mélodrame. La Fatalité a frappé le...

le 7 avr. 2019

4 j'aime

6

Du même critique

Rashōmon
Aurea
8

Qu'est-ce que la vérité ?

L’Homme est incapable d’être honnête avec lui-même. Il est incapable de parler honnêtement de lui-même sans embellir le tableau." Vérité et réalité s'affrontent dans une oeuvre tout en clair...

le 30 oct. 2012

424 j'aime

145

Call Me by Your Name
Aurea
10

Parce que c'était lui...

Dans l'éclat de l'aurore lisse, De quels feux tu m'as enflammé, O mon printemps, mon bien-aimé, Avec mille et mille délices! Je sens affluer à mon cœur Cette sensation suprême de ton éternelle...

le 23 févr. 2018

372 j'aime

278

Virgin Suicides
Aurea
9

Le grand mal-être

J'avais beaucoup aimé Marie-Antoinette de Sofia Coppola, j'ai regardé sur Arte, Virgin Suicides, son premier film qui date de 1999, véritable réussite s'il en est. De superbes images pour illustrer...

le 30 sept. 2011

362 j'aime

114