D'après un poème de Corbière et de l'univers Baudelairien, réécrit et réalisé par Rollin en numérique intermédiaire avec un budget minuscule, dédié vidéo. La rose de fer en version censurée commence par un personnage et un beau paysage qui laissent apparaître sans dialogue, une rose en métal noir. Une longue atmosphère aérienne entame l'intrigue dans un mariage avec la rencontre des personnages qui lancent les dialogues.
Le récit avance la séduction de 2 personnages en dévoilant une relation, jusqu'à l'arrivée dans un lieu étrange qui rejoint son sujet mystique à une forme d'angoisse. Les actions du couple aux délires sensuels tombent sur l'horreur d'un immense labyrinthe qui pénètre une dimension parallèle en plongeant dans la folie. Les états de frayeur et d'émotion se succèdent avec un style sans budget, sans réel sens, ni cohérence.
Les événements aux effets effrayants bas de gamme continuent l'ode charnelle aux pratiques païennes, dans un vertige morbide pas désagréable, mais qui se contente de déballer une suite d'images. L'univers parallèle progresse sur son chemin avec les situations métaphoriques, d'une philosophie entre la vie et la mort, qui transforme ses personnages avec une combinaison prévisible, lors d'un long et puissant dénouement poétique, pour cette œuvre sans budget qui offre une histoire vide sans intérêt et aux images absurdes, comme une sorte d’expérience ratée et ennuyeuse.
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