Avec les années 80, Woody Allen met en valeur sa nouvelle égérie Mia Farrow et se prend même à disparaître de l'affiche.
C'est le cas pour La rose pourpre du Caire (qui est violette soit dit en passant !)
Comme pour les autres films, critique sous 2 prismes pour analyser l'oeuvre du réalisateur :
- Woody et les femmes,
- Woody et la psychanalyse.
Woody et les femmes
Durant les années 80, Mia Farrow et Woody Allen forme un nouveau couple. Il est donc dit que l'actrice aura les faveurs du réalisateur pour incarner la femme à l'écran.
D'ailleurs on ne voit quasiment qu'elle contrairement à une Comédie érotique d'une nuit d'été dans lequel elle partageait la scène avec Mary Steenburgen (surtout) et Julie Hagerty (un peu).
Diantre ! La comparaison ne fait pas long feu avec l'énergie et la présence de Diane Keaton.
Mia semble incroyablement mièvre au sens propre du terme :
- terne est son jeu d'actrice comme si elle se complaisait à uniquement réciter son texte,
- enfantine et béate est le personnage qu'elle incarne.
Est-ce désormais la vision de la grâce féminineselon Woody Allen ?
La femme n'est-elle vouée qu'à être désormais :
- belle,
- suiveuse et romantique,
- enfantine... ?
Woody et la psychanalyse
Thème non abordé de près ou de loin dans ce film.
Au final, une oeuvre qui semble bien fade comme son actrice quand on connait le goût de Woody Allen pour :
- le burlesque -> le scènes se passant à l'écran du cinéma paraissent parfois longues ;
- l'ironie voire le sarcasme -> le discours est complaisant, les dialogues peu inspirés et le scénario attendu.
A ce qu'il parait, La rose pourpre du Caire est le film préféré du réalisateur. Comme quoi, les parents ont souvent une préférence pour le vilain petit canard.