La secrétaire… Ce mot à lui seul soulève bien des fantasmes encore dans les années 2000…Ah la fessée…
Les fesses étant des zones érogènes, il n’est pas très étonnant que certains veuillent utiliser la sensibilité particulière de cette région du corps pour élargir leurs possibilités de satisfaction sexuelle. Jean Jacques Rousseau peut, peut-être fournir une explication : il rapporte dans ses« Confessions » le trouble sexuel qu’avaient engendré chez lui les fessées qu’il reçut à l’âge de 8 ans de la main de Mademoiselle Lambercier, une femme de 30 ans, ce qui avait provoqué sa jouissance… Comme elle s'était bien gardée de recommencer, vu le résultat obtenu, il chercha ailleurs et, rapporte-t-il, « j'avais avec une petite mademoiselle Goton des tête-à-tête assez courts, mais assez vifs, dans lesquels elle daignait faire la maîtresse d'école ». Cet épisode a fait dire à Jean Cocteau : « Le postérieur de Jean-Jacques est-il le soleil de Freud qui se lève ? J'y distingue plutôt le clair de lune romantique ».
Souvenez vous aussi de cette lettre célèbre de Mozart à sa femme Constanze datée du 19 mai 1789… Pendant que certains préparaient la révolution, ce virtuose se confiait à sa femme:
« …la première chose que je ferai sera de te crêper le chignon : comment donc peux-tu croire, oui, seulement même supposer que je t'aie oubliée ? Comment cela me serait-il possible ? Pour cette seule pensée, tu recevras dès la première nuit une solide fessée sur ton charmant petit cul fait pour recevoir des baisers, compte là-dessus. Adieu à jamais ton unique ami et époux qui t'aime de tout cœur. »
D’ailleurs comme le souligne Serguine dans son éloge de la fessée:
Le rond derrière de la femme n’est-il pas l’ une des plus nobles conquêtes de l’homme?
Souvenez vous aussi de ce proverbe de bas picard:
En mai fesse qu'il te plaît
ou encore ces mots d’Eugène Ionesco:Prenez un cercle, fessez-le, il deviendra vicieux.