Critique de La Stratégie Ender par Entradelle
On se croirait dans un Harry Potter version science-fiction. Tu es l’élue mon garçon et tu vas devoir sauver notre monde. Moi je suis une fan de Harry (des livres, hein? Pas des films) et du coup je me fiche éperdument de la ressemblance parce qu’au fond j’aurais aimé, comme beaucoup d’autres j’en suis sur, que l’école soit aussi fun. Evidement qu’en réalité ce n’est pas aussi formidable que ça en a l’air dans la bande annonce et c’est clair que je n’aimerais pas être à la place du gamin. Cependant avouons-le, l’école c’est chiant. (Bref comme d’habitude je m’égare.)
Donc rien de bien nouveau sous le soleil mais après tout on aime regarder ces gamins s’en prendre plein la figure pour devenir le meilleur des meilleurs. (Je sens que j’ai l’air d’une sadique.)
Asa Butterfield, que j’ai pu découvrir dans Hugo Cabret, n’a pas un rôle bien compliqué car il n’y a rien de plus facile que de jouer un sentiment de colère. Franchement je suis sûre que c’est pour son air renfrogné qu’il a été choisi dans chacun de ses films. On est loin du mignon petit Freddie Highmore (qui a bien grandi soit dit au passage) avec sa petite bouille et son expression naïve. Cependant je n’ai rien à lui reprocher car il cadre parfaitement au rôle.
Par contre les autres acteurs, même Harrison Ford, ne sont là que pour faire de la figuration. Et pourtant ils en ont mis des noms à l’affiche. On retrouve même la petite peste de True Grit.
Enfin bon c’est un film pour ados et j’y peux rien si je les aime. Cependant je ne le conseil pas aux grands amateurs de science-fiction ils seront immanquablement déçus.