Brillant dans sa première partie, qui nous montre sans voyeurisme et effets superflus, l'accident de Tchernobyl vu du côté Ukrainien, le film se perd un peu par la suite, dans une seconde partie plus lancinante, parfois ennuyeuse, qui nous montre l'errance d'une Olga Kurylenko magnifique, s'accrochant comme jamais à sa terre qu'elle ne veut quitter, décor mortifère et se suffisant à lui même.
On regrette que l'histoire de sa vie amoureuse peu intéressante vienne appesantir une seconde partie qui semble ne jamais finir.
Pourtant, on ne peut que saluer l'esthétique évocatrice d'un film intime, délicat et réussi.