Bêtise humaine !
Pfff, les architectes... Hum, c'est toujours notre faute. Vous savez tous qu'il nous est très difficile de combattre un feu au-dessus d'un septième niveau, mais vous avez la rage de bâtir...
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On est d'abord alléché par ce film chorale, au casting hallucinant (Newman vs. Mc Queen, quand même !), qui, en 1974, se présentait comme le premier film catastrophe. Habilement construit, le film s'articule autour de destins croisés, parfois sans liens directs si ce n'est le vécu commun de l'angoisse de mort imminente, et se fait même émouvant par moments (on pense à la tragique idylle de Fred Astaire), drôles par d'autres. En ne faisant jamais tellement se rencontrer ses têtes d'affiches, personnages parmi d'autres, le réalisateur insiste sur cet aspect chorale et évite de sombrer dans le facile.
Le film se fait presque film d'aventure à certains moments, lorsque les personnages doivent progresser à travers les décors en ruines, et rappelle aujourd'hui certains jeux vidéos du même acabit (Uncharted et autres jeux de plateforme ou ce qui s'en approche). Il prend d'ailleurs de sévères longueurs lors de ces moments là dont il nous fait voir le sauvetage de chaque personnage, ce qui à la longue, peut considérablement ralentir le film, le tout accompagné d'une mise en scène peu immersive, parfois lisse, pas à la hauteur de ses effets spéciaux impressionnants.
Mais là où le film percute c'est dans le constat critique qu'il fait de la concupiscence des hommes, de leur désir permanent d'aller plus vite, plus haut (comme ne pas penser à la référence biblique de la tour de Babel et le traitement qui lui est réservé ?).
Le résultat est sans appel ; il y a des morts, beaucoup. Et le film, que l'on se serait trompé à considérer gentil car vieux, se fait violent là dessus et les morts s'accumulent.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Journal de bord cinéphile de l'année 2016, Les meilleurs films de 1974, Les meilleurs films avec William Holden et Les meilleurs films avec Faye Dunaway
Créée
le 24 mars 2016
Critique lue 252 fois
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