Un biopic sur notre bon vieux Michel Fourniret. Le film commence avec son arrestation en 2003 pour enlèvement d'une gamine qui a réussi à s'échapper de son fourgon blanc. On va suivre le travail des policiers belges et d'une française, des interrogations et surtout le cheminement de l'enquête qui va déboucher sur plusieurs autres jeunes filles disparues. Et surtout la difficulté de le garder en détention sans réelles preuves, risquant d'être relâché à tout moment.
Le réalisateur n'est autre que le commissaire Moulin qui détient également un petit rôle dans son film, le grand chef du commissariat qui supervise les enquêteurs.
A mettre sur la liste, il a réalisé deux autres biopics, l'un sur Patrick Dils, Je voulais juste rentrer chez moi, en 2017, sur cet homme injustement emprisonné durant plus de 13 ans, victime d'une erreur judiciaire. L'autre sur Jacqueline Sauvage, Jacqueline Sauvage, c'était lui ou moi en 2018, cette femme qui a finit par tuer son bourreau.^
La Traque, en deux épisodes de 45 minutes mis bout à bout, possède un bon cast pour deux de ses premiers rôles, celui de Fourniret joué par Philippe Torreton (qu'on a pu voir, entre autres dans le génial L.627 de Bertrand Tavernier) et le policier belge en charge de l'enquête, François Xavier Demaison (lui aussi dans une soixantaine de prod, comme Tellement proches de mes chouchous Toledano & Nakache, mais qui a surtout interprété Coluche). On peut pas en dire autant du reste de l'équipe, notamment de Mélanie Bernier, qui interprète la policière Française qui a tendance à surjouer, ou Isabelle Gélinas qui a dû mal à être 100% crédible dans ses airs de femme simple (d'esprit) en Monique Fourniret.
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