/!\ ATTENTION CETTE CRITIQUE CONTIENT DES SPOILS /!\
Après son premier film "Né Quelque Part" (2013) qui fut nominé au Festival de Cannes, Mohamed Hamidi se lance sur une modernisation d'un classique du cinéma: "La Vache et le Prisonnier" (Henri Verneuil, 1959).
Fatsah est un Algérien amoureux de sa vache Jacqueline et ne rêve que d'une chose: aller avec elle au Salon de l'Agriculture en France pour disputer le concours de la plus belle vache. Et après des années à postuler puis refusé, il obtient enfin une place au concours. Mais pour Fatsah, le défi sera de taille car il devra rejoindre Paris à pieds et peu de temps.
Ce film est un voyage au coeur du paysage Français et Algérien. Nous dévoilant les nombreux point positifs de chacun et se moquant tendrement de leurs défauts, "La Vache" est là pour nous rappeler que ce n'est pas parce que deux cultures sont différentes qu'elles ne peuvent pas coexister, bien au contraire! On notera l'incroyable performance de l'acteur principal Fatsah, de Vincent Lambert en riche dépressif et de Jamel Debbouze qui incarne le beau-frère de Fatsah, reniant ses origines algériennes. Il est à remarquer que la fin est malheureusement un peu trop précipitée avec l'arrivée du héros au salon de l'agriculture, on lui offre un prix pour son voyage, il est content, tout le monde est content et applaudi, fin.
Comique et tendre à la fois envers ses personnages, ce film est idéal pour égayer sa journée et oublier les soucis de la veille pour se dire qu'au final dans la vie il y a aussi des bons moments entre les mauvais.