La vampire nue, comme la plupart des films de Jean Rollin, possède cette qualité rare d’être une étrangeté cinématographique dans l’univers du cinéma français, et ce malgré des influences évidentes, Georges Franju et le cinéma muet expressionniste notamment.
Ici le thème vampirique est curieusement décalé et est lié à une intrigue de science-fiction d’une grande naïveté. On peut trouver tout cela ridicule, on peut dire que le jeu de la plupart des acteurs est consternant, et sans doute avec raison. Mais il se dégage de tout cela un charme et une poésie qui méritent le détour.