Dernier volet de la trilogie de Jason Bourne, The Bourne Ultimatum s’en sort bien malgré quelques faiblesses.
Ce film comporte quelques longueurs, on se perd un peu dans l’histoire avec le retour en arrière par rapport à l’épisode précédent dont on ne comprend pas bien la raison et enfin les mouvements de caméra restent souvent désagréables. Voilà pour les points faibles de mon point de vue.
Par contre l’intrigue retrouve de l’épaisseur. Jason Bourne se bat pour renouer avec lui-même, pour connaître son histoire. Le chemin qu’il emprunte est celui de la liberté intérieure. Alors qu’il est catalogué comme personne dangereuse à abattre à tout prix, à plusieurs reprises, après avoir pointé son arme, il la baisse et renonce à tirer.
Lorsque enfin il apprend comment « Jason Bourne » est né, il ne se laisse pas enfermer dans le récit manipulateur de son interlocuteur et il lui répond avec détermination : « I’m no longer Jason Bourne » tout en abaissant son arme et en le quittant avec mépris. Victoire d’un homme qui a reconquis son identité et sa liberté !
La chanson de Moby: Extreme ways conclut cet épisode comme les deux précédents. Chanson extrêmement bien choisie et adaptée au récit.
Cette trilogie qui a renouvelé le genre des films d’espionnage doit beaucoup sa réussite à la prestation de Matt Damon totalement identifié à son personnage et l’a révélé comme un grand acteur.