Et pendant ce temps, La Vie d'Adèle ramasse la Palme
La première chose qui m'a marquée dans le film, c'est une réplique d'Emmanuelle Seignier.
Polanski, que je connais surtout pour être celui qui s'est amusé à glisser au moins une bite sur chaque plan de son Bal des vampires, fait dire à sa femme, devant un élément de décor "Et c'est quoi, ça, un symbole phallique?".
Ça m'a fait rire.
Sinon j'ai eu ce pour quoi je suis venu, un huis-clos tendu et rythmé, avec une tension sexuelle incroyablement forte, et de l’ambiguïté partout, tout le temps, à chaque occasion.
J'ai reconnu Alexandre Desplat à la musique immédiatement, on retrouve ses thèmes de The Ghostwriter.
Maintenant qu'on me le dit c'est vrai que la ressemblance entre Polanski et Amalric est frappante, mais elle est fortuite ici, le rôle ayant été en premier lieu proposé à cette tête à claques de Louis Garrel.
Et pendant ce temps, La Vie d'Adèle ramasse la Palme.