La vie d'Adèle, chapitre 3, 7 et 9.

Quelques beaux moments perdus dans 3 heures de film composé majoritairement d'innombrables gros plans ou des scènes très moches dès que le sujet est en mouvement.

Une autre critique évoquait la satire sociale dépeinte via la comparaison entre les 2 familles et illustrée par une scène de repas: d'un coté les spaghetti prolo heu bolo et de l'autre fruits de mer vin blanc. Si c'est pour arriver à un tel résultat d'analyse au bout de 6 mois de tournage, c'est pas la peine. Sérieusement, les actrices passaient leur temps à se fricoter et les autres à se toucher la nouille? On peut légitimement se poser la question.

** SPOILER à suivre **

Le point le plus dérangeant reste pour moi le choix des chapitres de la vie de cette Adèle. Avec 3 heures de film on pourrait quand même s'attendre à suivre une certaine évolution du personnage et ceci à travers des évènements marquants. Que nenni. Dès l'aube des conflits au lycée, paf on passe à sa vie adulte. Dès l'éclatement du conflit dans le couple; paf on passe à l'après rupture. Quels étranges choix!
Ou est l'affirmation de soi? Visiblement nulle part vu qu'Adèle se cache toujours en tant qu'adulte.
Un meilleur titre du film aurait donc été La vie d'Adèle, chapitre 3, 7 et 9.

Restent donc ces quelques moments magiques où il est vraiment impossible de ne pas sentir l'établissement du lien et la perte de soi dans une relation.