Difficultés scolaires, problèmes d'argent, trafic de drogue, enfermement social... La vie d'Adama, 14 ans, ressemble à celle décrite régulièrement depuis peu dans Les Héritiers, Papa Was Not a Rolling Stone ou Bande de filles.
Mais ce drame avec espoir est comme un miroir les 400 coups de Truffaut, 55 ans plus tard : les quartiers populaires parisiens sont désormais à Stains, les larcins d'adolescents ont évolué en revente de drogue, l'école lieu d'exclusion est désormais la seule porte vers un ailleurs au point qu'en guise d'école buissonnière ces jeunes passent la nuit dans les locaux scolaires. L'époque a changé, la société surtout, mais les sauvageons d'hier et d'aujourd'hui font espérer à un avenir meilleur que celui qu'on leur promet, donnant une force salutaire cette Vie en grand portée par de jeunes acteurs qui n'ont rien à envier à la gouaille de Léaud.