I have a dream...

Un doux rêveur. Voilà ce qu'est Walter Mitty. Un individu tout à fait ordinaire auquel il est très facile de s'identifier.

Après tout, qui n'a jamais rêvé de s'évader, ne serait-ce qu'un instant ? De partir loin de notre maison, vivre une vie faites d'aventures et de surprise. Une vie dans laquelle on découvre le monde, où on sauve d'autres vies.
Qui donc ne s'est jamais déconnecté de sa paisible réalité pour se transformer en un héros des temps modernes, volant et stoppant les méchants avant d'aller rejoindre la fille de ses rêves ?

Walter Mitty, c'est un peu ça. Une véritable invitation au voyage. Un rêve qui devient réalité. Une aventure nous emmenant à se dépasser, à renouer avec nos rêves et nos espoirs de gosses qu'on avait laissé de côté pour emprunter une voie plus facile, plus dirigiste, plus monotone. Une vie rangée qu'on rêve chaque jour de quitter alors, qu'au final, on attend juste la secousse, le "coup de pied au cul" qui nous fera réagir et partir faire ce que l'on désire vraiment, faire ce pour quoi on est venu au monde. Une rupture, un échec important ou tout simplement, comme c'est le cas dans ce film, un concours de circonstances. Un déclic qui nous entraînera visiter des lieux plus beaux les uns que les autres, rencontré des gens avec des cultures, des pratiques ou une vision des choses différentes.

Voilà ce qu'est Walter Mitty. Un film nous montrant des lieux tous plus superbes les uns que les autres, bercé par une musique parfaite au service d'une histoire, au final, toute simple mais parfaite nous procurant notre dose de rires, d'émerveillements et d'émotions. Une histoire, un personnage pour lequel il est facile de s'identifier et qui, au final, ne nous dit qu'une chose : vivez vos rêves.