Fleurir le désert
La fanfare de la police d'Alexandrie se retrouve dans un trou perdu du désert israélien, simplement parce qu'un de ses membres a confondu Petah Tikva et Beit Hatikva. Un quiproquo qui pourrait être...
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le 8 oct. 2013
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Il est toujours difficile d'émettre des réserves à propos d'un film aussi évidemment "gentil" et "intelligent" - on pourrait ajouter l'adjectif "nécessaire", puisqu'on rêve ici de ce qui rapprocherait les juifs et les arabes - que "la Visite de la Fanfare", et il serait plus confortable de faire la liste, comme la majorité des critiques enthousiastes, de ce qui est réussi : la finesse de l'humour "tatiesque" de la mise en scène (merveilleuse scène de drague "pilotée"), l'attention portée aux personnages comme aux paysages, la subtilité de l'évolution psychologique de chacun, le refus du happy end, voire même de la sur-signification de nombreuses scènes, et surtout un sens très juste de la durée des plans... Alors, ces réserves ? Tout simplement que Eran Kolirin n'arrive jamais à nous faire oublier qu'il s'agit ici d'un pur dispositif (les plans frontaux et travelling latéraux incessants, qui rappellent Kitano bien sûr), d'une sorte de conte de fées naïf d'où, finalement, la "vraie" vie ne peut pas vraiment surgir. [Critique écrite en 2007]
Créée
le 11 oct. 2014
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