La Voie de la justice s'inspire du livre autobiographique "Et la justice égale pour tous : un avocat dans l'enfer des prisons américaines" ("A Story Of Justice And Redemption") écrit par Bryan Stevenson, qui retrace son combat pour défendre des personnes condamnées à tort.
Quand j'ai vu la bande-annonce je me suis tout de suite dit que j'allais me rendre au cinéma pour découvrir ce film. Premièrement parce j'aime beaucoup les trois acteurs en tête d'affiche et deuxièmement parce que l'histoire m'a interpelée.
J'ai été instantanément absorbée par ce récit au sujet difficile. De par la réalisation en sobriété, comme par le jeu intense du casting qu'on sent investis corps et âme dans ce projet ambitieux.
Du début à la fin il n'y a pas d'instant de répit pour le spectateur tant l'enquête, au coeur du scénario, est prenante. On ne s'ennuie pas une seconde malgré les 2h20 et pour cela, je tire mon chapeau!
Émotionnellement on est sujets à divers états comme la colère, l'indignation, la tristesse, la joie etc... La vision du film, telle une virée en montagne russe, nous plonge dans nos retranchements et nous fait nous interroger à la fois sur l'éthique comme sur le racisme.
Quand le générique de fin s'est mis à défiler, les applaudissements se sont fait entendre dans la salle de cinéma qui était pleine à craquer (applaudissements qui, je précise, ont débuté par mon père, à côté de moi, qui a adoré le film). Puis les lumières se sont rallumées et la plupart des spectateurs sont restés assis, immobiles. C'était une belle expérience que d'assister à ce spectacle, expérience que je ne suis pas prête d'oublier.
C'est une oeuvre que je ne peux que vous suggérer de voir et qui, je l'espère, vous conseillerez à votre tour.
Dans le même genre il y a La dernière marche / Dead man walking de Tim Robbins (1995) avec Susan Sarandon et Sean Penn qui est aussi un film sur le couloir de la mort qui m'a beaucoup marquée.
À savoir :
La Voie de la justice est le premier film de Warner Bros produit en accord avec la clause "inclusion rider" qui s’assure que les communautés sous-représentées, notamment les femmes, les Noirs et les personnes issues de la communauté LGBTQ ne sont pas exclus des postes-clés, à la fois devant et derrière la caméra. C'est Michael B. Jordan, qui est à l’origine de cette initiative.
Anecdote :
Brie Larson retrouve le cinéaste Destin Daniel Cretton après States of Grace (2013) et Le Château de verre (2017), film que j'avais adoré et dont je vous avais parlé ici.