Lady Bird, une adolescente de 17 ans, grandit dans les quartiers moins aisés de Sacramento sous la pression sociale du lycée et familiale d’une mère poussive mais aimante. Elle traverse les étapes ”clés” de l’adolescence et souffre de ce qui en découle. Passionnée d’art, elle lutte pour intégrer des universités à son image et aussi loin que possible de la Californie mais dont elle ne peut se permettre financièrement.
Réalisé par Greta Gerwig, Lady Bird est une comédie romantique et dramatique douce, soutenue par une cinématographie très fine et travaillée. Le film relate les expériences inévitables de la fin de l’adolescence et du départ du cocon familial. Christine (Lady Bird) est une jeune femme sensible et plutôt naïve quant à ce qui l’attend et ce qu’elle veut de sa vie. Son caractère est accompagné d’un montage vidéo que j’ai trouvé très intéressant: des plans relativement fixes et centrés (autant centrer les sujets dans le cadre est assez rare) lorsque notre héroïne traverse un moment difficile, et des plans beaucoup plus mouvants quand elle est heureuse.
Ensuite, l’histoire de notre personnage principal est racontée d’une façon qui semble douce même à l’écran, avec des couleurs symboliques, et des acteurs justes qui font que le public peut s’identifier aux personnages en plus de s’identifier aux évènements montrés.
Lady Bird est un film équilibré, très visuel et honnête qui montre les problèmes sociaux à la fois à l’échelle de l’état de Californie avec la difficulté des candidatures aux universités au travers des Etats-Unis, mais aussi à l’échelle familiale comme les McPherson qui souffrent de ces écarts sociaux.