Lara Croft,aventurière et exploratrice anglaise,farfouine dans un temple ancien immergé au large de l'île grecque de Santorin et y découvre une sphère magique destinée à servir de carte indiquant l'emplacement de la mythique Boîte de Pandore,le truc que si tu l'ouvres c'est horreur-malheur car alors s'en échappent toutes les malédictions déferlant sur la Terre,épidémies,guerres,hamburgers,écologistes,G7,Young Leaders et autres affreuses catastrophes.Bon,avec le recul il semblerait que quelqu'un l'ait ouverte depuis longtemps cette boîte.Mais une bande de trafiquants chinois intervient violemment et chourave la sphère pour la revendre au docteur Reiss,un scientifique dévoyé qui veut exterminer la majorité de l'Humanité afin de respirer plus tranquille en faisant des affaires avec les riches de la planète,qui eux seraient épargnés parce que business is business.Avec encore plus de recul on dirait bien que Reiss lui aussi existe depuis longtemps,même s'il ne s'appelle pas ainsi.Lara,qui est une teigneuse,n'entend pas en rester là et se précipite dans le repaire montagnard des chinetoques en compagnie de son ex Terry Sheridan,un militaire british ayant quitté l'uniforme pour devenir un malfaiteur et un mercenaire international.Alors Lara Croft,c'est l'héroïne de la licence de jeux vidéo Tomb Raider,qui avait connu une première adaptation ciné deux ans plus tôt avec déjà Angelina Jolie dans le rôle titre et également produite par la Paramount et Lawrence Gordon,incontournable mogul des années 80-90 à qui l'on doit notamment les franchises "48 heures","Predator","Die Hard","Hellboy" et même le "Watchmen" de Snyder.Simon West est remplacé derrière la caméra par Jan de Bont et c'est parti pour un mélange action-aventure-fantastique très inspiré de "James Bond" et "Indiana Jones".Si ça ne brise pas trois membres inférieurs à un volatile magrétisé,c'est du ciné de consommation courante assez valable,correctement filmé et doté de moyens conséquents,qui promène une héroïne sexy pure et dure flanquée d'un baroudeur malhonnête des îles grecques au Kilimandjaro,en passant par la Chine profonde,Shanghai et Hong-Kong.C'est plein,de poursuites,de combats et de fusillades opposant la belle et le brigand à des méchants hauts en couleur sur fond de tripatouillages bactériologiques et de cupidité capitaliste,car oui il y a un propos même s'il est en retrait vu qu'on n'est pas vraiment venu pour ça,avec en arrière-plan les légendes mythologiques.Tradition et modernité sont les deux mamelles d'Angel.....euh de la fiction mainstream.En somme ça n'a rien d'exceptionnel mais ça ne mérite pas non plus son exécrable réputation.Et puis Super Angie en voltigeuse moulée dans le latex,ça le fait bien et ça vaut le coup d'oeil,d'autant qu'elle joue talentueusement les justicières intrépides,sorte d'Indiana au féminin.Dans le rôle de son complice le costaud équivoque et cynique on retrouve la belle allure d'un Gerard Butler très performant dans ce registre.Ciaran Hinds a le physique inquiétant et la classe nécessaires à la représentation de son clone blofeldien et de bonnes gueules de sbires apparaissent avec Til Schweiger en homme de main efficace et Simon Yam en gangster asiatique vicelard.Notes et critiques de films de Jan de Bont publiées précédemment:"Speed 2-Cap sur le danger"-2,"Twister"-7,"Speed"-7.Moyenne:5,2.