On sait que les poncifs des blockbusters survitaminés reaganiens et virilistes sont complètement éculés. Schwarzenegger en tant qu'acteur majeur de cette époque devrait aussi l'être...
Mais tout ça, Last Action Hero le sait. Et il joue parfaitement avec ces codes pour nous offrir le dernier héro de film d'action. On retrouve plusieurs mises en abymes, d'abord pour nous spectateur puisque nous connaissons ces codes, nous avons vu et aimé ces blockbusters devenant drôle par l'excès dont ils font preuve dans les explosions, les munitions dépensées, les one-liners...
Nous sommes ce Danny, l'enfant qui veut faire partie des films parce que ces films là donne le sourire et de l'espoir de pouvoir se déconnecter du monde qui nous entoure pour que nous nous rattachions à un héro qui nous dépasse. Mais comme Danny le comprend, nous devons nous inspirer de ces héros peut-être pour leur courage, leur morale mais nous devons faire notre vie qui se trouve au-delà du cinéma. La mort de Bergman elle-même le dit "Non tu ne mourras pas mainteant, mais quand tu seras grand-père".
Au final, c'est peut-être la leçon du film : ce passé complètement fou nous devons le digérer, le comprendre pour que nous puissions avancer vers un meilleur futur. Et ne pas croire en soi, ce serait
Une erreur monumentale