Ce film est un mélange de comédie parodique et de film policier. En effet, ce film est une parodie des grands films policiers américains où le héros est limite surhumain et gagne à tous les coups. Arnold Schwarzenegger s’auto-parodie donc dans Last action hero et c’est très plaisant !
En effet, la mise en abyme de cette œuvre (puisqu’on est dans le film on est dans un film) permet une magnifique parodie de ce genre de films et en montre tous les clichés et toutes les facilités. La parodie montre alors une critique des films d’actions et des rôles vraiment hors-normes que Schwarzenegger a l’habitude de jouer. Cette mise en abyme permet donc de croiser la vie réelle avec le film.
Dans la première partie du film, celle où Danny entre dans le film, tout est stéréotypé, et Danny le rappelle un bon nombre de fois (« c’est pas un peu trop téléphoné là ? ») et essaye de faire comprendre à Jack à quel point son univers est cliché (que des belles filles dans les rues, les numéros de téléphone commencent tous pas 555, il fait toujours beau…). Mais ne vous inquiétez pas, c’est fait exprès.
On a donc droit (liste non exhaustive) à : un chef policier qui hurle à chaque fois qu’il parle, le flic pourri, l’éternel héros qui cite même « Je reviendrai »…
Dans la deuxième partie, c’est notre monde qui est mis en valeur. Car le héros, Slater va devoir rentrer dans la vie réelle (celle de Danny) pour poursuivre le méchant du film Benedict, qui a réussi, grâce au billet de Danny à s’échapper de la fiction. Sauf que là, le problème, c’est qu’il n’est plus du tout invincible et il se rend compte que sa vie n’a été que mensonge : tous les malheurs qui lui sont arrivés, ainsi que tous les bonheurs n’ont été faits que pour un film. Il se rend donc compte qu’il n’existe pas. Nous faisons donc face à une bonne description de notre monde : sombre, injuste, même le temps est pluvieux… Le méchant dit même « Il n'y a que dans un monde comme celui-ci où les méchants peuvent enfin gagner » et personne ne pourra le contredire…
Benedict, le méchant de l’histoire, tient, dans la vie réelle à sortir tous les méchants des films pour créer le véritable chaos (grâce au billet magique de Danny) : Dracula, King Kong, Freddy Kruger, Adolf Hitler et même Hannibal Lecter… Nous montrant une belle poignée de références cultes du cinéma.
Mais la référence que je préfère, dans Last action hero, c’est celle du Septième Sceau où La Mort sort du film pour voir la vie réelle « par curiosité ».
Les plus : un joli défilé de caméos (Van Damme, Sharon Stone…), des références au cinéma superbes, une bande originale qui défonce (AC/DC, Aerosmith…), une parodie de Hamlet, des répliques complètement géniales…
En résumé : un film multi-facettes qui ne nous laisse aucun répit et un bonheur pour les yeux.