Un thriller à mi-chemin avec le giallo, au cœur d’un Londres fantasmagorique des années 60…

Eloise passionnée de mode se rend à Londres pour y intégrer une grande école. Cette dernière, fini rapidement par être victime de rêves devenant des cauchemars, avec pour point commun, une certaine Sandie, la renvoyant à chaque fois dans le quartier malfamé de Soho des années 60…

Après avoir redonné du peps aux films de zombies (Shaun of the Dead - 2004), dynamité la comédie d’action (Hot Fuzz - 2007) ou encore, le film de voiture (Baby Driver - 2017), le réalisateur anglais Edgar Wright s’adonne cette fois-ci au film de fantômes avec Last Night in Soho (2021), où l’héroïne se retrouve confronté à la fois entre 2 temporalités (passé & présent) et une horde de revenants.

Ce qui frappe en premier lieu, c’est la superbe photo signée Chung-hoon Chung, qui magnifie le West End de Londres et les bas-fonds de Soho, le tout, superbement accompagné par l’excellente B.O. de Steven Price, très imprégnée par les sixties.

Edgar Wright parvient brillamment à nous entraîner au cœur de l’horreur, brouillant les pistes entre rêve et réalité, à travers un thriller à mi-chemin avec le giallo. La mise en scène nous offre de beaux moments et ne cesse de surprendre, jusqu’au dénouement final. Une très belle immersion dans le Londres fantasmagorique des années 60, entre esthétisme et nostalgie. Sans oublier un casting qui fait des merveilles, à commencer par les deux héroïnes (Thomasin McKenzie & Anya Taylor-Joy), suivies de près par Matt Smith, Terence Stamp ou encore la radieuse Diana Rigg dans le rôle de Ms Collins (décédée en septembre 2020, il s’agit là de son tout dernier rôle).

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« Excusez-moi mademoiselle. Ma bite vient de mourir, je peux l'enterrer dans votre cul ? »

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