9.5: No more time to die
De nos jours : Eloise arrive à Londres pour y débuter une école de stylisme. Négligée et moquée par ses camarades de cours, elle pense pouvoir trouver la quiétude en logeant chez Mme Collins, une octogénaire louant des chambres pour étudiantes. Sa « rencontre » avec Sandie, une jeune fille blonde ayant un étrange destin pourrait la marquer.
Le voici donc ce si attendu retour d’Edgar Wright, pressenti par beaucoup pour être le prochain réalisateur d’une saga d’espionnage. Un pur coup de maître.
D’apparence timide et réservée, Ellie comme elle se fait appeler, arrive à Londres avec ce poids familial lourd : le suicide de sa mère inexpliqué et une grand-mère maternelle véritable maman-poule. On se demande un long moment pour quelle raison jusqu’à l’arrivée de Sandie que Ellie ne peut pas connaître puisque les deux jeunes filles vivent la même expérience de rejet et d’humiliation à un demi-siècle d’écart. Mais parfois le temps n’a pas de limites.
Cela fait deux semaines que je lis une sorte de publicité pour pousser Edgar Wright à reprendre le flambeau 007. Et dès l’arrivée dans les 60’s, on comprend tout de suite pourquoi de par une affiche: cette opération séduction est brillamment amenée sur ses trois premiers quarts où le paranormal semble dominer et la première idée d’un lien sanguin entre Ellie et Sandy m’a longtemps trotté dans la tête, à tel point que le procès sur le proxénétisme mené par Wright me faisait croire à une issue paranormale, notamment par un étrange proxénète apparent. Une apparence trompeuse.
Car les dix dernières minutes où l’on comprend le mot aiguisé de l’histoire vont marquer et je ne regarderai plus une certaine illustre actrice aux bottes de cuir de la même manière. Un final qui bien que brutal va vous faire un bien fou si vous avez connu ou combattu cet acharnement à but sexuel.
Outre ce message final, tout est extraordinaire : on se croit aux deux époques et quelle BO de dingue que je fredonne encore 30 minutes après ma sortie.
Coup de maître à recommander vivement.

vincenzobino
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le 2 nov. 2021

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