Loin des films d'espionnage édulcorés qu'ont pu nous fournir la saga james bond, mission impossible ou plus récemment kingsman, Le baltringue nous plonge au cœur d'un film à l'intrigue palpitante et retord, ou l'acting de Vincent Lagaff fait toute la différence, après le big dil ou le juste prix, on en attendait pas moins de son talent comique.
Là ou des sagas d'espionnage de renom comme Johnny English, une référence du genre se vantant d'être un film comique, ou encore la saga jirrystorm ou le suspens n'avait rien à palir face à des films de Hitchock, le baltringue réinvente complètement le genre, et devrait cartonner au box office pour les opus à venir.
L'humour est ici omniprésent, avec des répliques cinglantes et cyniques telles que "je vais te casser la gueule", "ferme ta gueule", ou encore "fuck fuck fuck, c'est bien ce qu'on dit dans les films d'espionnage ?". Le duo Lagaff-Cura (adoubé par ses pairs pour ses prestations dans caméra café) fonctionne à merveille et leur complicité se ressent dans toutes les scènes.
A propos des scènes, celles d'actions n'ont rien à rougir d'un mission impossible, avec notamment une course poursuite entre voiturettes de terrains de golf qui laissera tout le monde sur le cul, où les qualités physiques de nos acteurs sont mises à rude épreuve, et un budget illimité concernant les gros bras, les mitraillettes (le nombre de mitraillettes au m² frôle l’indécence !) et les femmes de joie.
Le baltringue fait aussi dans le social, sous couvert de son intrigue, il est une ode à la tolérance concernant les jeunes de banlieue, courageux au point de mettre au pas une bande de mafiosos à coup de ballons de foot, de filet de volley ball et de rollers, personne n'aurait oser faire ça.
Le film explose les clichés ! Au lieu de tous les aborder, il arrive même à en inventer !
Le baltringue, au final, n'en étais pas une !
Merci qui ? Merci Guy ! (Une référence cinglante à jacky et michel, à n'en point douter)