Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un
pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.
Une réplique qui résume à elle seule toute l'Histoire de l'Humanité...
Non, en fait je voulais juste un peu voir le début, juste comme cela... et puis toute la durée a passé comme une traînée de poudre. On a beau être un vieux de la vieille niveau cinéphilie, croire que la revision d'un des plus grands films de l'Histoire du cinéma laissera de marbre... mais non...
Une fable jouissive où le cynisme et l’amoralité règnent en maître, que seules deux séquences tempèrent, celle de Tuco avec son frère moine et celle de Blondin avec le capitaine moribond, deux moment sublimes dans tout un océan de sublime, d'un réalisateur de génie sans cesse au maximum de son inspiration. Si on excepte Chaplin dans Les Lumières de la ville, personne n'a été aussi inspiré pour mettre en évidence un son, celui d'un coup d'éperon... Sauf que Chaplin, lui, un claquement de portière suffisait, alors Leone l'a fait avec des centaines de figurants... Comment résister à une telle grandeur et à une telle démesure. Et encore ce n'est qu'un exemple parmi énormément d'autres...
Et Clint Eastwood, FABULEUX, Lee Van Cleef, FABULEUX, Eli Wallach, qui se paye le luxe d'être carrément EXTRAORDINAIRE...
Et Master Morricone, le géant des géants au sommet de son sommet de son sommet. On écoute pas, on savoure, on ferme sa gueule et on se signe... C'est pas possible autrement...
Le Bon, la Brute et le Truand, la grandeur du Septième Art résumée à un seul film...