Touchez ma bosse, voici une célèbre phrase que le Bossu de Paul Feval dit régulièrement.
Le bossu, c'est bien entendu Jean Marais, dans la version très célèbre et connue de André Hunebelle en 1957.
Vu et revu, cette version se reposait sur l'énergie de Jean Marais et la gouaille de Bourvil.
Cette version là, est celle de De Broca et comme je l'ai déjà indiqué le cinéma de De Broca, c'est du cinéma de détente, populaire, du cinéma qu'il fait bon regarder.
Cette version est super agréable, avec un Daniel Auteuil très convaincant autour d'une distribution des plus impressionnantes.
En point d'orgues, Fabrice Lucchini, qui sans en faire des tonnes, donc des Lucchini est parfait dans le rôle du méchant prince Gonzague.
Philippe de Broca nous ramène à l'époque des films de cape et d'épée, notamment pour les plus jeune avec Gérard Barray qui comme Jean Marais jouer finement de l'épée dans des classiques comme le chevalier de Pardaillan.
Ce film est tout simplement un très bon divertissement à la De Broca, et rien que cette définition mérite de le regarder.
A tout cela nous pouvons aussi rajouter la présence d'un Philippe Noiret en duc D'Orléans ce qui ne gâche rien.
Du cinéma d'aventures à la française, avec des dialogues sympas, une pointe d'humour, et des acteurs et actrices au diapason de ce classique de la littérature.
Encore une fois Philippe de Broca nous permet de passer un moment agréable et deux heures de détente avec cette singulière histoire de belle et de bête, mais surtout d'une vengeance promise par un homme à un autre.
Et on le sait , si tu ne vas pas à Lagardère.