Le bossu fascine encore et toujours. C'est qu'il y a de l'intrigue, de l'aventure, des combats, de la romance, tout ce qui fait une bonne histoire. Avec en prime cette histoire de travestissement, du pain béni pour un acteur.
Sauf que justement, les acteurs ici, ils ne font pas rêver. L'intrigue, on la connaît par cœur à force, et heureusement, parce qu'elle est très mal racontée. Les combats n'y sont pas des plus palpitants pas plus que les joutes verbales. Bref, il n'y a pas grand chose qui fonctionne dans cette adaptation de Paul Féval.
On pourra noter les gags, à travers les personnages de Cocardasse et Passepoil. Il y a également quelques essais de retranscription du contexte historique, dont le plus visible est cette fête avec son ballet de danseurs grimés en amérindiens sous l'égide du mot Mississipi : la création de la Compagnie d'occident sous l'égide de John Law. Dans son ensemble, la fin est un peu meilleure que la première partie. Elle ne suffit pas, pour autant, à faire de cette adaptation un bon film.