Adaptant "The Bonfire of Vanities", roman à succès de Tom Wolfe, Brian De Palma envoie une sacrée charge contre les différentes autorités et institutions américaines, qu'elles soient politiques, médiatiques, religieuses, judiciaires...
Il choisit le ton de la farce quasi-burlesque, ce qui à le mérite de l'originalité et de la prise de risque, certaines scènes provoquant une drôlerie indéniable.
Mais ce parti-pris de mise en scène finit par lasser sur la durée, notamment en raison du surjeu (certes assumé) des comédiens - souvent filmés en gros plan - qui finit par apparaître fatigant.
Cela peut expliquer l'échec commercial du film à l'époque, malgré la présence d'un casting impressionnant : Tom Hanks, Melanie Griffith, Bruce Willis, Morgan Freeman...
Avec un regard contemporain, près de vingt-cinq ans après sa sortie, j'aurais tendance à juger "Le bûcher des vanités" assez moyen, tout en saluant le joli coup de pied dans la fourmilière asséné par De Palma.