C'est un film où l'anecdote (un écrivain est chargé d'écrire des textes racontant l'histoire de statues d'un musée de cire) compte beaucoup moins que le visuel , très inventif. Dans la première histoire (concernant Haroun Al Rachid, et qui est un récit malicieux façon Mille et Une Nuits) , on remarque surtout les décors, parfois assez extravagants (les couloirs du palais). La deuxième histoire (Ivan le Terrible) est une tragédie historique. Moins d'extravagance dans les décors, mais un côté halluciné dans l'interprétation de Werner Krauss (Ivan), le personnage sombrant dans la folie. J'ai l'impression que Eisenstein s'est inspiré de ce film pour son Ivan le Terrible (visuellement). La dernière partie (Jack l'Eventreur) est très courte (NB elle semble incomplète, le film a été restauré à partir de copies de différentes provenances- les cartons étaient en anglais- et des séquences sont perdues), mais elle surprend par son utilisation des superpositions d'images .Cette dernière partie est présentée comme un cauchemar de l'écrivain, les deux autres étant juste la mise en images de ses textes. NB A côté de Conrad Veit , Werner Krauss ou Emil Jannings, on peut remarquer dans le rôle de l'écrivain William (Wilhelm) Dieterlé...