Du beau mélo, grâce notamment à un réalisateur hors-pair en la matière : Rouben Mamoulian. Ce dernier, grâce à une photographie splendide et des scènes d'une indescriptible beauté, parvient à nous émouvoir à plusieurs reprises, la trame restant par ailleurs relativement classique. Mais l'ensemble dégage parfois une telle poésie, une telle force qu'on ne peut être qu'admiratif. On pourra, alors, regretter un dernier quart d'heure un peu languissant et sombrant dans le larmoyant. Mais qu'importe : que ce soit les prestations de Lionel Atwill et Marlene Dietrich, qui, sans retrouver la force émotionnelle de la grande Greta Garbo, réussit néanmoins une belle performance. Une réussite.