Deux bonnes séquences en montage alterné assez efficaces. Particulièrement celle du cambriolage en préambule - ménageant une descente en ascenseur tendue-, et celle consacrée à l'approche menaçante d'un visiteur au domicile de Nick Bianco (procureur d'Angelo ou sardonique Tommy Udo ?), au clair-obscurs soignés. Mais l'esssentiel est assez ordinaire, le passé des personnages étant assez peu nourris et le réalisme conféré par les extérieurs limité. Nick et sa femme forment un couple bien cliché, tout comme la figure du repenti. Reste la composition iconique d'un Richard Widmarck délicieusement sadique !