Inspiré du roman, réalisé par Fisher en numérique sphérique intermédiaire technicolor avec un budget minuscule, c'est un énorme succès et 1er d'une série de 9 films. Dracula commence par l'arrivée au château du Comte avec des images d'époque qui laissent apparaître les personnages. Le rythme lent dépose l'histoire sur des effets théâtraux d'angoisse en lançant une 1ère scène-choc.
Le style manque de budget, mais il ouvre la porte aux horreurs de la légende, avec des éléments fades qui se regroupent rapidement. Le format académique s’améliore pour lancer un combat sur l'anéantissement du mythe, en refermant sa fureur dans la base de l'horrible roman, lors d'un dénouement fantastique, pour cette œuvre classique qui subit les effets du temps.
> https://youtu.be/6nMb1tk7THE?si=FpBDenngDy_sFJwq